paris_13112015_01.jpg    

 
Vous êtes ici :   Accueil » Nouvelles
    Imprimer la page...

Nouvelles

Argentat: Exposition Printemps des Poètes 2016 - le 17/02/2016 @ 07:22 par JeandePeyrat

Dans le cadre du ''Printemps des Poètes'', l'exposition'' Poètes et artistes de la Résistance'' donne à découvrir ou redécouvrir des textes, des extraits d’œuvres , des dessins qui ont éclairé les années sombres du fascisme et du nazisme.

Ces femmes, ces hommes , se sont engagés, avec leurs armes d'artistes clandestins, souvent au péril de leur vie, pour la liberté, contre l'avilissement et l'humiliation. Ces voix constituent un véritable patrimoine culturel auquel on se réfère chaque fois qu'un sursaut de conscience est nécessaire pour défendre l'homme libre .

printemps_des_poetes_2016_affiche_v3.jpg

Vernissage de l’expo “Poètes et artistes de la Résistance” le 5 03, à la médiathèque du Pays d’Argentat

Présentation par François Bretin, président du comité ANACR d’Argentat et Odile Delaunay qui a réalisé l’exposition.

7078265361A453D1B.png    -6365413314C3CDDA5.png  -13370383576FD6D460.png

Conférence-discussion “La Résistance en Basse-Corrèze et dans le secteur d’Argentat”

de Bernard Delaunay et Jean Maison, co-présidents ANACR-Corrèze, avec François Bretin à la médiathèque du Pays d’Argentat le 12 03 2016.

Dans une salle bien remplie, on remarquait la présence de Monsieur Leygnac, Maire d’Argentat, Conseiller départemental.

La connaissance de la Résistance est un moyen d’éveiller les consciences, de promouvoir ses valeurs de solidarité, de liberté, de civisme et de paix.

-20976996504C856D4.png       -91355085408D2A4A6.png    -9401953040553BAA8.png


Communiqué ANACR-Corrèze 16 11 2015 - le 16/11/2015 @ 14:20 par JeandePeyrat

Communiqué ANACR-Corrèze 16 11 2015

Le comité de la Corrèze de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance (ANACR), s'incline devant les victimes des attentats terroristes du vendredi 13 novembre 2015 à Paris et exprime sa solidarité avec leurs familles et leurs proches.

Résistants et Amis de la Résistance condamnent l'organisation criminelle usurpant le nom de l'Islam « DAESH » qui a revendiqué ces massacres : ceux-ci constituent des crimes contre l'Humanité et contre la démocratie.

Ils lancent solennellement un appel à tous les citoyens démocrates, croyants ou pas, de toutes origines, à rester debout, ensemble contre la barbarie, la dictature du fanatisme.

Ils mettent en garde contre toute stigmatisation de nos concitoyens qui n'aspirent qu'à vivre en paix au sein de notre République laïque, à en assumer les droits et les devoirs.

Quelques noms relevés sur des stèles de la Résistance en Corrèze nous rappellent que sont « Morts pour la France » par exemple : à Sant-Priest de Gimel le 19 août 1944, BACHIR Ben Ayeb, HACINE Ben Mohamed, LAHCINE Ben Oukrine, MOHAMED Ben Ayeb, SAIDI Salah, aux côtés de Résistants français et d'une quinzaine d'autres nationalités en Corrèze … Ils sont tombés pour la défense de la liberté, de la dignité humaine, de la paix, face à la barbarie nazie.

Aujourd'hui, après les attentats ciblés de janvier et de novembre 2015 contre nos valeurs républicaines, la guerre qui est déclarée à nos institutions démocratiques nous demande de suivre l'exemple des Résistants qui ont su, par delà leurs différences, être solidaires, se rassembler pour vaincre la « bête immonde ».

Leur mémoire nous commande de continuer à vivre libres, de soutenir les efforts engagés par l'Etat pour assurer la sécurité de tous tant qu'ils s'avéreront nécessaires, d'en accepter les contraintes dans la vie quotidienne, de prendre chacun notre part de vigilance, d'appeler au civisme dans les écoles et sensibiliser nos concitoyens désemparés, aux conséquences dramatiques de l'indifférence, de la peur, du racisme et de la xénophobie.

Mais cette guerre, qui ne souffre aucune négociation avec le fanatisme, risque d'être longue, elle ne peut être arrêtée que par une intervention énergique de l'Organisation des Nations Unies et des institutions judiciaires internationales. Celles-ci devront faire respecter ce pour quoi elles ont été créées : la paix, la coopération et l'amitié entre les peuples, le châtiment des criminels. Nous demandons à nos responsables politiques, au-delà de leurs propres initiatives nationales, de solliciter d'urgence ces interventions.

Enfin, une réflexion démocratique devra être engagée, sur les causes profondes des conflits en cours au Moyen-Orient, en Palestine, en Afrique ou ailleurs... en tirer les leçons pour nous-mêmes et envisager l'implication de la France dans l'action internationale au service du respect de la dignité humaine, de la fraternité et de la paix.

Vive la République !

Signé : Jean Maison Médaillé de la Résistance, Bernard Delaunay, Co-présidents de l'ANACR-Corrèze.


Hommage à Roger Gouffault - le 19/10/2015 @ 14:24 par JeandePeyrat

hommage_roger_gouffault.jpg

Aujourd’hui l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance est en deuil.

Mon cher Roger, le travail de mémoire nous avait rapprochés et tu m’avais fait l’honneur de m’accorder ton amitié.

Je dois exprimer toute la tristesse de tes camarades et Amis de l’ANACR-Corrèze et toute la reconnaissance qu’ils te doivent pour ton action humaniste, ta force de conviction communicative, au service de la Mémoire des Résistants et des Déportés, de leurs valeurs de solidarité, de courage, de générosité que tu incarnais si bien.

Ton combat exemplaire d’éveilleur de conscience de la jeunesse face à l’individualisme, au fanatisme, à toutes les injustices, mérite notre admiration et celle de générations de collégiens, lycéens et professeurs que tu as gratifiés de tes interventions passionnantes dans les classes, pour le message d’espoir et de civisme que tu leur as délivré. Gratitude encore pour tous ces voyages à Mauthausen que tu appelais « pèlerinages », et que tu as accompagnés inlassablement pour nous faire connaître sur place la barbarie nazie, le cadre de survie et de mort des Déportés.

Au sein de l’ANACR tu ne manquais jamais l’occasion dans nos assemblées du comité départemental et des comités locaux de porter le même message de fraternité. Par fidélité à ta mémoire, je tiens à rappeler qu’il y a 15 ans tu étais alors Président de l’UDAC et de l’ADIRP Corrèze et membre de la Direction départementale de l’ANACR. Tu t’étais totalement investi dans notre projet commun de réalisation d’un monument départemental en l’honneur des Résistants et Déportés corréziens au carrefour des autoroutes A20 et A 89. Des intrigues de bas étage ont fait échouer ce projet. Nous avons alors partagé une profonde déception, mais l’impulsion était donnée et le monument réalisé à Vitrac par le Conseil Général 4 ans plus tard montre que notre initiative et ton engagement n’ont pas été vains, c’est bien là l’essentiel.

Maintenant, nous allons devoir nous montrer dignes de la demande que tu nous as faite de transmettre la mémoire de la Résistance et de la Déportation. Tu nous as laissé de magnifiques publications écrites et audio-visuelles qui l’ont immortalisée. Elles constituent pour nous un précieux patrimoine que nous allons veiller à diffuser avec l’espoir que ta volonté d’un monde plus humain et en paix puisse un jour être exaucée.

Adieu et merci cher Roger, nous avons une pensée émue pour ta chère épouse Angèle que tu rejoins aujourd’hui. Nous te saluons respectueusement et affectueusement, nous présentons à Rosette et à toute ta famille nos plus sincères condoléances.

Bernard Delaunay. 6 octobre 2015


SE SOUVENIR DU PASSÉ POUR NE PAS RISQUER DE LE REVIVRE - le 08/12/2013 @ 14:09 par ANACR-Correze

SE SOUVENIR DU PASSÉ POUR NE PAS RISQUER DE LE REVIVRE


Il y a bientôt 80 ans, le 6 février 1934, dans une France en profonde crise économique, sociale, politique et morale, les ligues factieuses tentaient de prendre d’assaut le Palais-Bourbon, et une presse d’extrême-droite - parfois relayée par des politiciens de droite - suscitait et attisait une hostilité contre les institutions démocratiques de la République, baptisée «la gueuse», s’en prenait aux hommes politiques républicains, aux Juifs auxquels une campagne antisémite haineuse attribuait tous les maux, aux immigrés souvent qualifiés de «métèques», accusés de propager des maladies, d’être des délinquants voire des criminels en puissance, de prendre le travail des Français et de «manger leur pain»… On sait ce à quoi ces discours et invectives ont conduit dans notre pays quelques années plus tard…


Dans un contexte historique certes différent, mais dans lequel s’accumulent les déceptions d’espérances, les frustrations collectives, les précarisations de la vie, les exclusions de toutes sortes, certains n’hésitent pas à renouer aujourd’hui avec les discours liberticides, xénophobes et racistes d’hier, stigmatisant les Roms, les Arabes, les Africains, les immigrés en général, les minorités religieuses ou sexuelles, à s’en prendre aux symboles de la République que sont les édifices et biens publics, aux élus, à un membre du gouvernement pour la couleur de sa peau et au Chef de l’Etat, alors même qu’il rend hommage, au nom de la Nation, le 11 novembre, à Paris et à Oyonnax, à ceux qui sont tombés lors de la 1ère Guerre mondiale, à celles et ceux qui se sont levés contre l’occupant nazi et ses complices pour libérer la France et y rétablir les libertés démocratiques.


C’est là une atmosphère délétère particulièrement dangereuse et qui appelle à une vigilance sans concessions, qui nécessite de s’opposer à toutes les résurgences contemporaines d’idéologies dont l’Histoire a dramatiquement concrétisé l’aboutissement criminel que potentiellement elles portaient, de dénoncer toutes complaisances et compromissions avec elles.


La «bête immonde» du racisme et du fascisme est hélas encore vivante, la terrasser avant qu’elle ne puisse férocement mordre à nouveau est une nécessité. En passant aux générations contemporaines la mémoire de ce que furent les crimes du fascisme, avant qu’il accède au pouvoir et après qu’il y fut, et celle de la lutte que menèrent pour s’y opposer les antifascistes et Résistants de notre pays, notre Association entend par là-même prendre toute sa part à ce combat démocratique.


Le 26 novembre 2013
L’ANACR