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L'ANACR est en deuil : notre Président national de l'ANACR Louis Cortot, nous a quittés le 05 03 2017. Compagnon de la Libération, Croix du combattant volontaire de la Résistance, Croix de guerre 1939-1945, il venait d'être élevé au grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur.
Résistant de la première heure , il avait participé à la libération de Paris en août 1944, au côté de Henri Rol-Tanguy, commandant des FFI de l'Ile de France. Il y avait été blessé à la tête, perdant un œil et une partie de son audition. En 2016, il avait présenté, à la demande du Président de la République, son parcours de Résistant aux lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation , lors de la remise des prix au Palais de l'Elysée.
Il avait tissé des liens particuliers avec la Corrèze et son co-président du comité départemental ANACR , Ami de la Résistance, Bernard Delaunay. En 2005, il avait répondu à son invitation de participer à une journée de « Connaissance de la Résistance » à Tulle, pour le 60eme anniversaire de la Libération. En 2014, il avait été heureux de présider le Congrès national de l'ANACR à Brive aux côtés de ses co-présidentes Cécile Rol-Tanguy et Henriette Dubois, il n'imaginait pas que ce serait pour lui le dernier. Ces Résistants historiques avaient été accueillis chaleureusement à Brive par Monsieur le Maire Frédéric Soulier, Monsieur le Député de la Corrèze Philippe Nauche et Monsieur le Président du Conseil Général Gérard Bonnet, au sein de la 1ere ville de France continentale libérée par la Résistance et du premier comité départemental ANACR de France.
Il avait alors demandé à Bernard Delaunay d'intégrer la Délégation Permanente du Bureau National de l'ANACR où ils avaient développé des relations fraternelles. Dernièrement le 19 février, il devait présider l'hommage aux héros de l'Affiche Rouge à Paris, il avait été hospitalisé la veille, il souffrait de nouveau de ses blessures de guerre, c'est son fils Jean-Louis qui avait lu son intervention .
Louis Cortot, Résistant et Président de l'ANACR, était un personnage profondément humain, chaleureux, respectueux de ses interlocuteurs, consensuel, profondément attaché aux valeurs du Conseil National de la Résistance. Il était un homme bon, dont la modestie n'avait d'égale que la Haute estime que lui vouaient tous ceux qui le connaissaient, nous ne l'oublierons pas.
Après ses compagnons Henri Rol-Tanguy et Robert Chambeiron , c'est un grand président de l'ANACR qui s'en est allé, il laisse à ses deux co-présidentes la mission de continuer, avec les Amis, à transmettre le message humaniste de la Résistance.