paris_13112015_01.jpg    

 
Vous êtes ici :   Accueil » Nouvelles des Amis »
    Imprimer la page...

Nouvelles des Amis -

Le site de l'ANACR-Corrèze


(14/09/2025 @ 14:22)

80ème anniversaire des réformes de la Libération : contextualiser ces réformes - par odiber le 14/09/2025 @ 14:07 

Bulletin n° 51,  décembre 2025
 

Histoire : Contextualiser les réformes de la Libération, 1945-46 .

Lorsque le Conseil National de la Résistance (CNR) publie son programme d'action « les Jours Heureux » le 15 mars 1944, il s'agit d'abord de libérer le territoire, de le reconstruire, puis de traduire les volontés et les espoirs de réformes des français, qui ont résisté à l'occupation nazie et au régime collaborateur de Vichy. La guerre est loin d'être terminée,  la libération complète et le rétablissement de la République, n'interviendront que dans plusieurs mois, voire un an plus tard.

Dans quelles conditions ces réformes et la reconstruction du pays vont-elles se mettre en place ?

Depuis 1940, la France a été confrontée à des destructions matérielles et humaines considérables liées aux opérations militaires allemandes puis alliées, à la répression menée contre  la Résistance, aux exigences allemandes de l'Armistice du 22 juin 1940, très largement satisfaites voire anticipées par le gouvernement de Pétain.
 

Bilan humain : 

Les combats terrestres de la Wehrmacht et aériens de la Luftwaffe  (bombardements... ) de la « campagne de France » en mai juin 1940  ont coûté la vie à près de 60 000 soldats français, on a décompté plus de 120 000 blessés et 1 850 000 prisonniers, dirigés vers les Stalags et les Oflags allemands, où beaucoup sont utilisés comme main d’œuvre. 20 000 Résistants seront tués au combat, 30 000 fusillés, 60 000 déportés dont près de la moitié ne sont pas revenus. Pour répondre aux exigences croissantes de main d’œuvre depuis 1940, la propagande allemande va recruter près de 100 000 travailleurs français destinés à remplacer les pertes humaines de la Wehrmacht, notamment sur le front de l'Est. Dans ce but, le régime de Vichy instaure la « Relève » en juin 1942 (3 ouvriers qualifiés français partant pour l'Allemagne, contre le retour d'un soldat prisonnier), celle-ci devient obligatoire en septembre, mais comme elle ne rencontre pas le succès escompté, elle est remplacée en février 1943 par le « Service du Travail Obligatoire » (STO), mesures qui mobiliseront au bout du compte de l'ordre de 650 000 travailleurs (dont 26 000 ne sont pas revenus) au service de l'Allemagne (ceci, malgré un nombre important de « réfractaires » passés à la Résistance). Enfin ce sont plusieurs dizaines de milliers de civils tués lors des bombardements alliés (Normandie, Royan...). Ce sont là des drames familiaux, des forces vives soustraites à l'économie française, des victimes qu'il va falloir prendre en charge au retour des camps.

En 1944, la libération progressive du territoire révèle non seulement les dommages aux biens liés aux hostilités , mais aussi les dommages aux personnes : la population civile est meurtrie, rationnée, appauvrie. La mortalité infantile dépasse 100 pour 1000 dans certaines régions ; les cartes de rationnement vont perdurer jusqu'en 1949.
 

Bilan matériel :

La destruction matérielle du territoire national fait suite aux attaques allemandes de la bataille de France, qui ont ravagé les villes du nord, détruit l'essentiel de l'armement français, puis aux bombardements aériens des Alliés, qui anéantissent, principalement à partir de 1943, partiellement ou totalement les ports , de nombreuses agglomérations et les réseaux de communication, particulièrement le réseau ferroviaire (touché aussi par des actions de la Résistance). Les combats urbains de la libération participent aux destructions, le patrimoine immobilier est durement touché, ce qui déclenche une crise du logement à la sortie de la guerre. Dès la fin du conflit, la reconstruction s'amorce... mais avec quels moyens ?

La France a dû supporter le poids de l'occupation allemande, fixé par la Convention d'armistice du 22 juin 1940 : versement de 400 millions de Francs par jour, puis 500 millions à partir de novembre 1942 et l'occupation de la zone sud, pour l'entretien de l'armée allemande (sans compter les frais de l'occupation italienne). Ce qui représenterait aujourd'hui une somme de plus de 75,5 millions d'Euros par jour, soit le budget annuel cumulé de l'Education nationale et de la police en 2024. La commission du coût de l'occupation, créée en octobre 1944 évalue le coût de la guerre et de l'occupation pour la France à 4 896 milliards de francs, valeur de 1945. Sont compris, les destructions allemandes ou alliées de toute sorte, le pillage des ressources, des biens de consommation grâce au taux arbitrairement surévalué du reichsmark, les spoliations, les réquisitions des machines les plus modernes transportées outre-Rhin, les chevaux, les prélèvements de près de 30% de la production de charbon, 74% du minerai de fer, 50% de la bauxite, les prélèvements de 21% de la viande, 13% du blé, le lait, le beurre, et autres denrées alimentaires transférées en Allemagne, avec l'aide de l'administration française. Les actions de la Résistance n'ont pu soustraire qu'une petite partie de ces biens aux réquisitions. La raréfaction des biens alimentaires a développé la pratique du « marché noir », accentuant les difficultés des plus démunis, notamment dans les villes. Le ravitaillement des populations est une tâche urgente, à laquelle va s'attacher le gouvernement provisoire, avec les efforts d'une paysannerie française affaiblie, où les femmes ont dû faire face à la forte diminution de la main d’œuvre masculine.


depuis-un-an-ca-va-deja-mieux.jpg


La reconstruction :

A l'été 1945, l'industrie française doit convertir une production de guerre dans le cadre d'une économie de paix, alors qu'elle s'est considérablement appauvrie durant le conflit …

La reconstruction apparaît comme une priorité nationale et mobilise l'ensemble du corps social. Elle avance rapidement et connaît une progression spectaculaire jusqu'en 1947, grâce à la mobilisation syndicale et à la détermination des ouvriers. Malheureusement elle ne peut pas compter sur les réparations allemandes que la Commission des réparations qui s'est tenue à Moscou, a déterminées « en nature », à un montant global de 20 milliards de Dollars, ne réservant qu'une part marginale à la France. Notre pays n'a droit qu'à des prélèvements sur « l'outillage industriel et les navires » et « sur les avoirs allemands et les réparations fournies sur la production courante allemande ».

Malgré tout, le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) du Général De Gaulle , s'appuyant, dès novembre 1944, sur un emprunt d'Etat qui va lever 164,4 milliards de Francs, et diverses souscriptions, s'efforce de réaliser le programme du Conseil National de la Résistance. Les chantiers qui s'engagent concernent en partie la réhabilitation des structures industrielles et de transport. Ils sont mis en place à partir de décembre 1944 : nationalisation des Houillères du Nord et du Pas de Calais, des usines Renault et des transports aériens.



Nous_reconstruisons.jpgPort_du_Havre.jpeg

 

Le Gouvernement s'applique en outre à procurer aux Français un travail, les soins dont ils ont un grand besoin, à verser leurs pensions aux victimes de guerre et essaie d'enrayer les pénuries et le dénuement. Les réformes à venir se négocient grâce à un travail commun entre les syndicats de salariés (qui n'ont pas trahi!) et patronaux (même si le Général De Gaulle a dit qu'il « ne les a pas vus à Londres »...). Elles aboutissent à la publication des ordonnances de 1945 :

Le 22 février 1945 sont institués les comités d'entreprise qui permettent une représentation salariale à l'intérieur des entreprises de plus de 100 salariés.

Un système de couverture des risques sociaux est adopté par les ordonnances d'octobre. L'article 1er de celle du 4 octobre dispose qu' « il est institué une organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain , à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu'ils supportent ». Voici ce qu'en dit le ministre (Communiste) Ambroise Croizat le 8 août 1946, dans un discours à l'Assemblée : « l'ordonnance du 4 octobre 1945 […] a été le produit d'une année de travail au cours de laquelle des fonctionnaires, des représentants de tous les groupements et de toutes les organisations intéressées, des membres de l'Assemblée consultative provisoire, dont certains font partie de la présente Assemblée, ont associé leurs efforts pour élaborer un texte que le gouvernement de l'époque a en définitive consacré, conformément à l'avis exprimé par 194voix contre 1 à l'Assemblée consultative. […] Le plan de sécurité sociale est une réforme d'une trop grande ampleur , d'une trop grande importance pour la population de notre pays pour que quiconque  puisse en réclamer la paternité exclusive.

Cette sécurité sociale, née de la terrible épreuve que nous venons de traverser, appartient et doit appartenir à tous les Français et toutes les Françaises, sans considérations politiques, philosophiques, ou religieuses. C'est la terrible crise que notre pays subit depuis plusieurs générations qui lui impose ce plan national et cohérent de sécurité. »

L'ordonnance du 18 octobre 1945 pourvoit à la création d'un Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives consacré au développement de l'énergie nucléaire.

La loi du 2 décembre 1945 prévoit la nationalisation de la Banque de France et des grandes banques  ainsi que l'organisation du crédit.

Malgré le défi considérable qu'elles représentent pour une France exsangue, ces mesures vont constituer, jusqu'à nos jours, le socle du modèle avancé de protection sociale français.

 Des lois ultérieures vont le faire évoluer vers une privatisation progressive des services publics, détricotant la lettre et l'esprit du CNR, comme celui de la constitution de 1946, dont le préambule mérite une lecture attentive pour éveiller les consciences aujourd'hui face à la situation économique et politique de notre pays.
 


preambule-de-1946-b.jpg

 

Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
( source : https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/preambule-de-la-constitution-du-27-octobre-1946 )

1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

2. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :

3. La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme.

4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République.

5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

8. Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.

9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.

12. La Nation proclame la solidarité et l'égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.

13. La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.

14. La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple.

15. Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l'organisation et à la défense de la paix.

16. La France forme avec les peuples d'outre-mer une Union fondée sur l'égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.

17. L'Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.

18. Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l'arbitraire, elle garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques et l'exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

Lire la suite

(14/09/2025 @ 14:07)

Célébration - par odiber le 05/09/2025 @ 10:06 

   CHANTEIX    LE   26    SEPTEMBRE

                 20 Heures - La Boîte en Zinc

       Le Comité Intercommunal ANACR 
et la municipalité
  vous invitent à célébrer

 le 80ème anniversaire de l'ordonnance d'octobre 1945  créant la Sécurité Sociale

                      

            CAUSERIES  autour de :

      

 -l'historique de l'ordonnance (héritage du CNR et rôle d'Ambroise Croizat)

 -des enjeux actuels de la Sécurité sociale : intervention de  Janine Vaux secrétaire de la Convergence des Services Publics

                                 

                                 

Lire la suite

(05/09/2025 @ 10:06)

Communiqué 8 mai (suite) - par odiber le 02/09/2025 @ 11:11 

Communiqué ANACR 8 mai  : lors de la publication de notre communiqué (voir nouvelles précédentes), nous avons adressé le texte aux 4 parlementaires Corréziens, en leur demandant de nous faire connaître leur position par rapport au projet gouvernemental de suppression de ce jour férié. 

A ce jour, voici les réponses que nous avons reçues de nos deux sénateurs, nous les en remercions.

Notre courrier "a été lu" par les députés Frédérique Meunier et François Hollande, mais ils ne nous ont pas informés de leur position. S'ils nous donnent une réponse, nous la publierons de même. 



Communiquee_D_Chasseing_Projet_suppression_deux_jours_feeriees.jpg
 

Communiqué  « 8 mai » sénateur Claude Nougein

M, le Président, vous avez bien voulu appeler mon attention sur le projet de suppression du 8 mai de nos jours fériés. En ma qualité de membre de la commission des finances, je connais la nécessité de réaliser des économies budgétaires et je travaille en ce sens. Néanmoins, je suis opposé à la suppression du 8 mai : d'une part, cela reviendrait à créer un impôt nouveau pour les Français, et d'autre part, cette date est essentielle pour notre devoir de mémoire. Soyez assuré de mon engagement à défendre son maintien.

Bien cordialement, Claude Nougein,

Lire la suite

(02/09/2025 @ 11:11)

Mise au point - par odiber le 29/08/2025 @ 09:48 

Ne pas confondre Médaille de Combattant Volontaire de la Résistance et Médaille de la Résistance .
 

Combattant Volontaire de la Résistance : CVR,  Création par la loi du 15 mai 1946.

combattant-volontaire-de-la-resistance-cvr_1.jpg


Les Résistants et Résistantes, ayant effectué une période d'au moins 90 jours de Résistance, attestée par leurs supérieurs à partir du 6 juin 1944 et dûment homologuée au sein des formations suivantes : Forces Françaises de l'Intérieur (FFI), Forces Françaises Libres (FFL), Forces Françaises Combattantes (FFC),  Mouvement de la Résistance Intérieure Française (RIF) ou Déportés en camps de concentration nazis... ont droit à la carte de CVR. A titre exceptionnel, elle peut être attribuée aussi à des Résistants ou Résistantes ayant fait preuve de leurs actions de Résistance pendant 90 jours (puis 80 jours) avant le 6 juin 1944. Cela permet à celles et ceux qui s'étaient engagés très tôt dans la Résistance de bénéficier des mêmes droits que les derniers engagés après le 6 juin 1944. Notre dernier président départemental André Faure, avait reçu cette distinction , ainsi que celle de Chevalier de la Légion d'Honneur, quelques mois avant son décès .

La carte CVR  donne droit au port de la « croix de Combattant volontaire de la Résistance française ».

Depuis 1946, plus de 200 000 cartes ont été attribuées, alors que la croix a été instituée seulement le le 15 avril 1954. Les dates de forclusion de leur attribution ont été plusieurs fois repoussées, tant que des responsables de la Résistance habilités à attester les services « Résistants » étaient vivants.

Aujourd'hui, en 2025,  carte et croix ont pu encore -bien tardivement !- être attribuées aux derniers Résistants ou Résistantes, nonagénaires, voire plus que centenaires, sur interventions exceptionnelles de personnalités politiques...
 

Médaille de la Résistance

medaille-de-la-resistance_1.jpg

Distinction créée pendant la seconde guerre mondiale par le Général De Gaulle, après la plus prestigieuse, celle de Compagnon de la Libération (un peu plus d'un millier d'individuels, des villes...), en 1943, pour honorer les principaux chefs de la Résistance française et des Résistants ou Résistantes particulièrement méritants.

Entre le décret l'instituant  n° 774 du 9 février 1943 et la forclusion du 1er avril 1947, un peu plus de 30 000 décorations ont été délivrées . Notre président départemental, Jean Maison, avait fait partie de cette promotion, il était aussi Chevalier de la Légion d'honneur.

Depuis 1947, cette médaille est décernée seulement à titre posthume aux Résistants déclarés « Morts pour la France » ; aujourd'hui, un peu plus de 64 000 ont été décernées.

Il existe aussi un grade supérieur de « Médaille de la Résistance avec Rosette » qui a honoré seulement 4586 personnes.
 

Compagnon de la Libération

croix-de-la-liberation_1.jpg

 

Rappelons que notre ancien Président départemental, membre du Bureau national de l'ANACR, Roger Lescure, était Compagnon de la Libération et Commandeur de la Légion d'honneur. C'est lui qui avait demandé, entre 1995 et 1998 aux « Amis de la Résistance », de prendre en charge la pérennité de l'ANACR-Corrèze, en les intégrant à l'ANACR.

Lire la suite

(29/08/2025 @ 09:48)

(16/08/2025 @ 10:14)

Présentation Paul Estrade - par odiber le 09/08/2025 @ 11:08 

chamalot.jpg


Le comité de Meymac-Egletons de l'ANACR  et la mairie de Moustier-Ventadour vous invitent :


Le mardi 19 août à 18h à la salle des fêtes de Moustier-Ventadour, 
 

Paul Estrade  auteur du livret publié l'an passé sur le camp de Chamalot sur la Luzège, présentera son ouvrage.


Cette présentation aurait dû être faite l'année dernière mais les soucis de santé de Mouny, l'épouse de Paul l'en avait empêché.

Mouny nous a quitté depuis...

Les circonstances ne nous ont pas permis de fixer cette date plus tôt, merci de votre compréhension.


Nous comptons sur votre présence, merci de diffuser cette invitation parmi vos connaissances


Cordialement
 

Pour le bureau
Laurent Teyssendier
Président du comité Meymac-Egletons de l'ANACR

Lire la suite

(09/08/2025 @ 11:08)

Communiqué National - par odiber le 17/07/2025 @ 10:12 

Le 8 mai est une date majeure de l’histoire du Monde, de l’Europe, de la France. Ce jour-là en 1945 marquait la fin d’un conflit qui avait dévasté le continent, y faisant près de 45 millions de victimes, dont plus 500 000 Français. Un conflit durant lequel la France fut occupée, pillée, martyrisée.
 

Mais le 8 mai, ce fut surtout la Victoire des peuples coalisés contre un régime et une idéologie barbares, génocidaires, menace mortelle contre la civilisation, celles du nazisme et du fascisme contre lesquels se dressèrent dans notre pays les Résistants, payant le prix du sang par plusieurs dizaines de milliers de fusillés, massacrés, déportés par l’occupant nazi, avec la complicité du régime pétainiste, qui se fit aussi l’auxiliaire de la Déportation raciste contre les Juifs.
 

Le 8 mai, c’est le nécessaire jour de mémoire de cette période de notre Histoire dont il faut rappeler, notamment aux jeunes générations, ses aspects dramatiques mais aussi ceux qui furent héroïques, dans le monde actuel qui connait un développement des résurgences du fascisme, des guerres d’agression et d’expansion, des crimes de guerre, contre l’Humanité.
 

Vouloir supprimer à cette date de notre histoire sa place particulière dans le calendrier mémoriel de la Nation est un non-sens, une aberration.
 

L’ANACR ne peut que dire sa vive opposition à une telle mesure envisagée, sa condamnation si elle était maintenue.
 

Paris, le 16 juillet 2025
 

L’ANACR

Lire la suite

(17/07/2025 @ 10:12)

(01/07/2025 @ 09:41)

Hommage aux résistants Saint-Mexant - par odiber le 21/06/2025 @ 10:11 

Dans le cadre du 80ème anniversaire la Libération, la célébration du 27 mai, journée nationale de la Résistance a donné lieu, de la part des élus des 3 communes et des responsables du Comité Intercommunal ANACR de St Mexant à un hommage tout particulier aux Résistant(e)s, aux maquisards des 7 communes, aux femmes agents de liaison,  aux paysan(ne)s qui les ont aidé(e)s, ainsi qu'aux élus destitués par le gouvernement français en 1939, par ceux-là même qui deviendront les collaborateurs du régime nazi ! Devant la stèle de la Résistance à Chanteix, en présence de descendants de maquisards, un enfant de l'école lisait quelques stophes du poème d'Eluard, Liberté, Jean Mouzat donnait les noms des élus de Chanteix démis de leurs fonctions et rappelait l'importance de la restauration de la République préparée par les dispositions du CNR en 1944. A St Mexant, place du 27 Mai 1943, la responsable de l'ANACR insistait sur le rôle des femmes agents de liaison, nombreuses dans la commune et sur l'aide apportée aux maquis par les femmes, les paysannes ( par exemple sa grand-mère) ; ces femmes qui, une fois la République restaurée et le droit de vote acquis, devinrent conseillères municipales pour défendre la démocratie et la justice sociale. Patrick Bordas,maire, lisait le message de Mme Mirales ministre déléguée aux Anciens Combattants.
 

 A Favars, au Square de 27 mai 1943, après avoir rappelé les noms des élus destitués, Bernard Jauvion, maire,  lisait le message de l'ANACR nationale.
 

Les cérémonies se déroulaient en présence des maires de Chameyrat, Emilie Boucheteil,  de St Clément Eric Bellouin, de St Germain-les-Vergnes Alain Penot, et  de Mme Rebuffel représentant Ubald Chenou, devant de nombreux élu(e)s des 7 communes, de Madame Cappoen responsable départementale de l'ARAC et des Ami(e)s de la Résistance du Comité. Le 27 mai permet de rappeler le combat irremplaçable de ces femmes et de ces hommes modestes trop souvent oublié(e)s et de les mettre à l'honneur. Nombre d'entre eux se retrouvèrent à partir du printemps 1943 au camp de maquis du sous secteur B des FTP de Moulzat (Chanteix) pour combattre l'envahisseur et ses collabotateurs. Toutes et tous aspiraient à la Liberté, au rétablissement de la République et à la Paix et l'ANACR se doit de rappeler cette partie essentielle de notre Histoire.
 

La journée s'achevait dans la convivialité avec la chorale de Limoges ''Les Amis de Louise'' (que nous remercions vivement) qui interprétait des textes des ''Poètes de la Résistance''  (pour clôturer l'exposition du même nom )à Favars et animait la soirée.

hommage_aux_reesistants_Saint-Mexant.jpg

Lire la suite

(21/06/2025 @ 10:11)

Dernière mise à jour : 15/09/2025 @ 18:03